CR 17 vu par Rosamund 13/03

Avec Sir Ginger, nous décidons de retrouver Annabelle au bar. Celle-ci est complètement saoule, elle n’arrête pas de répéter «  personne m’écoute » et des choses dans ce genre. Elle est encore apte à marcher pour aller chez les Martins.

C’est Mme Martin qui nous accueille, ravie de nous revoir.

Titus lui prend le pas pendant qu’Annabelle se met dans un coin en râlant, toujours sa bouteille de miellavin à la main.
On lui débrief sur quelques détails qui se sont passés, le nouvel assassinat. Mme Martin se demande si ce n’est pas notre présence qui titille l’éventreur.
On lui parle aussi de notre garde du corps, du "trouple," l’information de mon baiser avec sir Ginger pour faire diversion et la fuite aussi.
Mme Martin en entendant le nom d'Arthuro pour le garde du corps, me demande si c’est le Arthuro. Je lui confirme. Elle me met en garde sur lui et sur le devenir des femmes qui l’ont fréquenté. Celles qui travaillent pour lui dans ses bordels, sans consentements.
Je n’arrive pas à intégrer cette information.

Annabelle lit un papier, en y regardant de plus près, il s’agit de la lettre que j’ai écrite hier.
« Père, mère, j’aimerai tellement revenir en arrière. A l’époque où j’étais votre enfant chérie. Je ferai d’autres choix, soyez en sûr. J’ai vu l’atrocité aujourd’hui et je n’ai pas franchement une oreille à qui me confier. Je me sens tellement seule depuis la naissance de Zachariah. J’avais cru avoir trouvé la place qui m’attendait il y a peu. Mais les événements récents me font voir le monde de plus en plus noir. Sir Ginger Bread est une femme et souhaite que les autres ne savent pas. Annabelle est une ancienne, ou actuelle, fille de joie et se drogue. Y a-t-il encore des gens honnêtes ?
Moi-même, je ne le suis plus depuis des années. J’ai tenté d’effacer vos souvenirs ainsi que celui de mon fils. Oublier Titus. Mais il est réapparu dans ma vie. Eclatant une nouvelle fois toutes ses choses que j’espère en vain supprimer de mon existence. J’ai fais l’impardonnable, pour le bien. Mais cela n’efface pas mon geste. Cela a détruit mon premier amour.
Il y a eu une lumière au bout de ce tunnel infernal mais, même celle-ci se terni peu à peu. Cet homme me plait. Il est ambitieux. Il ne m’a pas caché ses côtés sombres. Il n’a pas pu tout me dire.
Il me fait suivre pour ma sécurité. Il s’inquiète pour mes amis. Il m’a ramené une robe si belle. Il fait rêver l’enfant en moi et la femme que je suis le désir. Si fort que s’en ai douloureux.
Mais je ne peux pas, j’ai si peur. Mère comment avez-vous su ? Quand avez-vous su que Père était l’homme qui éloignerait vos peurs et protégerait votre cœur ?

Ils me disent tous que c’est un homme dangereux et puissant.
Puissant, je le sais.

Je me surprends à m’imaginer à ses côtes. Me réveiller dans ses bras forts et protecteurs. Dans ces moments, je me projette de m’offrir à lui. Je me réveille en sursaut et paniquée.
Le seul homme qui m’a effleurée m’a tellement causé d’ennuis. J’en suis là pour avoir été faible face à mes pulsions. Je jure devant Dieu de n’avoir jamais recommencé.

Annabelle a l’air de bien le vivre. Pourquoi ai-je été autant punie d’avoir pris du plaisir ? J’y ai emmené Titus aussi.
Arthuro a eu tellement de femmes. Est-ce que je suis une exception ou suis-je juste naïve de penser qu’il puisse toujours s’intéresser à moi, si je me donne corps et âme à lui.
Quand je ferme les yeux, je fantasme au fait qu’il dépose un baiser sur ma nuque. Je dirai que je cligne quinze fois par minutes, si ce n’est plus. C’est à la fois si dur et si facile de lui résister.
J’ai besoin d’un signe pour savoir quoi faire. J’aimerai ne plus avoir peur et me sentir femme de nouveau entre ses bras.
J’aspire à être heureuse. Une vie sans monstres qui me poursuivent.
A côté de ça, je me demande si je vais de nouveau utiliser mon arme. Je me suis endurcie et je ne me laisse plus faire. Là dessus, Père serait fier de moi.
Je sais que je suis et resterai votre plus grande honte. Vous ne recevrez jamais mes écris mais cela me soulage de l’écrire.
Malgré tout, je vous aime »

Cela lui a causé quelques fous rires mais elle décida de me la rendre quand même.
Ah ! J’ai aussi un nouveau pouvoir, j’ai réussi à désaouler Annabelle. Avec sa bière en plus !
Mme Martin et Annabelle décident de me parler de l’acte et Mme Martin me sert miellat sur miellat. Cela ne me décoince pas pour autant.
Nous passons à table où Titus décide de nous raconter son périple de deux jours pour aller voir son second fils au cimetière. Il nous raconte qu’il lui a parlé. Qu’il a vu son fantôme. Ils parlent d’une encre qui maintient les esprits sur notre monde. Pour Marc, c’est un pendentif rappelant Titus offert à sa naissance. S’en est trop pour moi. Je quitte à la maison et me dirige vers l’hôtel où nous enquêtons. Annabelle me suit. En chemin, je suis prise d’une crise de nerfs. Annabelle m’aide à arriver à destination. Je demande à l’hôtelier si il peut m’en dire plus sur les anciennes conquêtes d’Arthuro. Il ne veut pas trop m’en dire pour garder la vie.

Je me cale en boule dans un coin d’une pièce, ne voulant pas partager ce lit minuscule avec l’équipe et leur pudeur.
Titus et Sir Ginger rentrent à leur tour. Titus fait sortir les autres pour me parler.
Il me dit que Marc ne m’en veut pas, qu’il comprend mon geste. Cela m’apaise un peu. Je l’interroge sur le pendentif. C’était un souvenir que sa mère lui a donné. Titus les ayant aussi lâchement abandonnés. La peine se transforme en colère.
Annabelle et Sir Ginger reviennent avec une mauvaise intuition. La cicatrice de Sir Ginger est devenue douloureuse, comme un pressentiment de l’approche de l’éventreur.

Je décide de téléphoner à Arthuro savoir si Mickael pourrait avoir repéré quelque chose. Aucunement.
Entendre sa voix me donne une sensation de chaleur dans le bas ventre.
Avec Annabelle, nous décidons d’aller nous « promener ». Titus et Sir Ginger d’aller faire un tarot avec l’hôtelier.
Nous rentrons bredouille. Le chat est seul. Sir Ginger est allé seule dans la chambre du gardien de l’hôtel pour s’adonner à un plaisir charnel.
Avec Annabelle, nous tiquons tout de suite que cela va griller la couverture de Sir Ginger et nous précipitons pour la sortir de là. Ne sachant pas où se situe la chambre, Annabelle crie son nom et je dis qu’elle a envie de lui. Il ouvre la porte, Sir Ginger est toujours vêtu. Nous arrivons à la sortir de là et la sermonnons sur son comportement dangereux.

Titus, comme à son habitude, ne comprend pas grand-chose aux événements malgré les bourdes récurrentes de notre junkie.
Je décide de penser à moi. Je leur dis que je ne dormirai pas avec eux ce soir. Je descends à la réception, pour contacter Arthuro et lui proposer que nous passions la nuit ensemble. L’hôtelier, qui ne dort jamais, nous prépare une chambre, me demande si nous avons besoin d’accessoires. Je ne sais pas de quoi il me parle. Si nous voulons de la nourriture. Ça oui ! Il va nous préparer du chocolat.  
Je monte attendre Arthuro dans la chambre. Celui-ci arrive peu de temps après. Retire une à une toutes ses armes, et se déshabille. Il me propose son aide pour en faire de même. Il est toujours aussi doux et charmant. Je m’aventure à lui demander pour les autres femmes. Il me rassure à ce sujet.  J’ai envie de le croire.

Je regarde cet homme, si imposant, et poilu. Pas comme un animal, non, comme un homme.
Nous allons nous allonger et j’apprends que nous avons notre matinée pour nous. Il n’a pas d’impératifs tôt demain.
Je me love contre lui, touchant et découvrant chaque partie de ce nouveau corps étendu contre le mien.
Sous ses mains je me sens devenir femme, petit à petit, je sens de nouveau cette chaleur emplir mon ventre. Je crois que c’est du désir que je refoulais depuis fort longtemps.
Je veux qu’il me prenne, le sentir en moi, que nous ne fassions plus qu’un.

(Censuré)

Nous sommes réveillés par les cris de policiers. Arthuro me dit de m’habiller, je m’exécute. Il s’excuse mais doit filer avant d’être vu.
La police m’interroge, pourquoi je dors ici, suis-je seule ? Ais-je payé quelqu’un pour m’accompagner dans la nuit ?
Je mens, pour épargner Arthuro. Le policier me conduit au commissaire.  
Je lui explique tout, il me demande la nature de ma relation avec le chef de la pègre. Je lui avoue que je l’aime. Il me dit de faire attention à moi.
Dans notre conversation, il m’explique que l’éventreur a récidivé. Il a tué l’hôtelier. Sir Ginger ne comprend pas comment c’est possible car elle l’a vu, mais sa lame était propre. C’est en allant voir le gérant avec Titus, qu’ils ont vu son corps sans vie.
C’était un gentil homme.

Nous retournons dans notre chambre, discuter de ce qu’il vient de se passer. Il tue pour Sir Ginger, il a du la voir avec lui et l’a éliminé.
Ça frappe. Un autre policier demande à me parler. Vais-je finir en prison pour avoir fréquenter Arthuro ?
Il m’explique que c’est un de ses hommes, Mickael est mort en s’interposant. Je le fait entrer car Sir Ginger a eu un flash. L’éventreur est son ex mari. Elle se souvient de lui et à quoi il ressemble.
Il part transmettre la description.

Nous avons plusieurs plans. Annabelle peut se changer en quelqu’un qu’elle a déjà vu. Avec un portrait robot, qu’on peut faire au commissariat, elle peut se changer en lui et faire le tour des bars pour trouver des infos.
Elle peut se changer en Sir Ginger ou un autre homme pour l’attirer.
Nous pouvons nous servir de Sir Ginger comme appât.

Et behhh
Du beau boulot
J'ai souris en lisant : (censuré)

Et le passage sur le tarot coquin ???